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Police de Gatineau - Info-Police

Service de police de la ville de Gatineau

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Le SPVG lance une animation pour prévenir les cas de sextorsion
2014-12-02

Gatineau, le 2 décembre 2014. – À la suite de plusieurs plaintes de victimes, le Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) a lancé aujourd’hui dans les médias sociaux une animation 2D visant à sensibiliser la population aux stratagèmes de sextorsion de plus en plus courants.

Le terme sextorsion désigne les tentatives d’extorsion ou de chantage liées à l’utilisation d’images ou de vidéos à caractère sexuel souvent prises à l’insu de la victime. Les fraudeurs menacent de publier des images compromettantes de la victime dans le but d’obtenir une faveur ou de l’argent de celle-ci.

Selon le lieutenant-détective Mathieu Guilbault, « La sextorsion est l’une des arnaques informatiques les plus courantes et le nombre de plaintes ne cesse de croître à Gatineau comme ailleurs. Les cyberprédateurs, qui sont souvent à l’étranger, sont devenus maîtres dans l’art de convaincre rapidement les citoyens de commettre d’eux-mêmes des gestes intimes devant une webcaméra, permettant ainsi aux cyberprédateurs de se servir des images pour extorquer de l’argent aux victimes. Le plaisir est donc de courte durée et devient un vrai cauchemar pour les victimes! »

Depuis le 1er janvier 2014, le SPVG a reçu une trentaine de plaintes dont le mode opératoire est le même. Si l’âge des victimes rapportées à Gatineau varie de 16 à 58 ans, la moyenne d’âge se situe dans la mi-vingtaine, soit une diminution de l’âge moyen par rapport aux cas rapportés en 2013.

« Il est préoccupant de constater que le nombre de victimes continue d’augmenter malgré la multitude de campagnes de prévention et de reportages dans les médias mettant en garde les citoyens contre les fraudes informatiques, d’autant plus que les plaintes rapportées ne constituent probablement que la pointe de l’iceberg! Afin de rejoindre les victimes potentielles là où ces crimes sont commis, nous avons opté pour une approche moins traditionnelle pour un service de police en développant un dessin animé disponible dans Internet et promu dans les médias sociaux », ajoute le lieutenant-détective Guilbault.

De la séduction à l’extorsion

Le mode opératoire est le même pour toutes les plaintes de sextorsion déposées au SPVG. Après avoir reçu une demande d’amitié ou une invitation à clavarder par l’entremise de médias sociaux populaires ou de sites de rencontre, la conversation se transporte d’un commun accord sur webcaméra.
La séduction se poursuit alors par vidéo, menant éventuellement les personnes à se montrer nues et à poser des actes sexuels. Malheureusement, les gestes intimes sont enregistrés à l’insu de la victime et servent ensuite à exiger des sommes d’argent.

Dans la majorité des dossiers traités à Gatineau, les fraudeurs prenaient l’apparence de jolies femmes s’exprimant bien en français. Celles-ci se dénudaient toujours en premier, incitant les victimes à faire de même.

Les cyberprédateurs utilisent une variété de menaces, qui sont parfois mises à exécution, afin d’inciter les victimes à leur transférer des sommes d’argent telles que :

  • l’envoi de la vidéo ou des images à la famille et aux amis de la victime en utilisant les réseaux sociaux;
  • le téléversement dans Internet des fichiers compromettants, parfois en ajoutant des titres laissant sous-entendre que la victime a commis des actes de pédophilie;
  • la dénonciation à des services de police selon laquelle la victime aurait commis ces actes sexuels devant des enfants;
  • l’utilisation de fausses lettres provenant d’Interpol, de la police nationale de la Côte d’Ivoire ou d’autres organisations policières.

S’informer pour mieux se protéger

Afin de bien informer les citoyens sur les conseils de prévention et de mieux outiller les victimes qui sont souvent démunies, le SPVG a mis en ligne aujourd’hui une nouvelle section de son site Web sur le sujet (www.police.gatineau.ca/sextorsion). La section des questions fréquentes s’inspire notamment des inquiétudes les plus communes formulées par les victimes de sextorsion auprès des policiers. Le site Web et l’animation seront aussi promus à l’aide d’une carte publicitaire qui sera disponible dans les postes de police et les kiosques du SPVG.

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